Suite à la crise due à la guerre, les Institution financière de l’Est de la RDCongo, notamment celles du Nord et du Sud-Kivu traversent une période particulière.
Les portes sont fermées depuis le début de l’année 2025 et les membres n’accèdent plus aux services financiers (épargne et crédit) dans les agences physiques.
Cette situation crée une insatisfaction dans le chef des membres et l’avenir du secteur n’inspire plus confiance.
Les efforts menés pour soutenir l’inclusion financière qui du reste était lamentable à cause de son taux trop bas et surtout en milieu rural, tombent caduque et l’avenir du secteur n’est plus certain.
La guerre a tout détruit et particulièrement le domaine social et financier.
La population n’a plus de moyen de survie, pas d’épargne ni d’accès au crédit. Le taux du portefeuille à risque qui atteint plus de 80% est en augmentation vertigineuse à cause de manque de revenus de la population, notamment les membres/clients emprunteurs et surtout la fermeture des portes pour rajeunir l’encours de crédit.
Par ailleurs les quelques remboursements (insuffisants) enregistrés avec l’utilisation des canaux digitaux et/ou des agents bancaires ne servent qu’aux multiples sollicitations des retraits des membres/clients.
Les épargnes de leur côté sont également en régression car la crise de confiance et celle de la liquidité envahissent le secteur mais également la pauvreté s’intensifie.
Les COOPEC se liquident progressivement en envoyant des ordres de virement dans les banques commerciales qui semblent gagner le monopole pour avoir eu l’avantage d’exercer les activités dans toutes les provinces du pays.
Les fonds propres, n’en parlons plus car consommés par le résultat déficitaire à cause de la constitution des provisions pour créances douteuses.
Suite à ce qui précède, considérant le durcissement de la crise en question et le désespoir de trouver la paix durable dans les provinces convoitées par les agresseurs, le Conseil d’administration de la COOPEC CAHI a résolu de mener une étude de marché et de satisfaction pour l’ouverture d’une nouvelle agence dans une autre province, loin de celles exposées à la crise de guerre à répétition et c’est la ville Province de Kinshasa qui a été choisie.
